Ling Gui

École de Qi Gong et Médecine traditionnelle chinoise

Parcours

Le Dr Liu Dong est diplômé et enseignant de la Faculté de Médecine Traditionnelle Chinoise de Pékin. Son grand père, lui même médecin traditionnel et pratiquant l'art taoïste du Yang Shen lui a enseigné, dès son plus jeune âge, un Qi Gong originel issu d'une lignée ancestrale qui a su préserver toute la dimension spirituelle de ce savoir.

Grâce à son travail et à son expérience clinique il enrichit cette tradition et crée sa propre méthode de Qi Gong thérapeutique : La Méthode Liu Dong. Elle est référencée dans le grand répertoire médical officiel chinois et actuellement enseignée dans de nombreux pays : France, Suisse, Italie, USA (diplôme universitaire du doctorat de médecine orientale). Elle est principalement pratiquée en milieu hospitalier pour traiter des maladies chroniques comme l'arthrose ou l'hypertension et certains déficits immunitaires. Son efficacité a été reconnue en tant que traitement complémentaire dans certains cancers, particulièrement celui du sein, et dans des atteintes psychiatriques comme l'autisme et les addictions.

Au cours des années 1980, le Dr Liu Dong a participé à de nombreux travaux de recherche tout d'abord en physique puis en médecine pour quantifier et analyser les effets du « Qi » en Chine et au Japon. A son arrivée en France en 1989, il poursuit ses recherches au sein de l'unité INSERM du Pr J-C Cherman, reconnu à l'époque pour ses travaux sur le virus du Sida. En 1993, à l'hôpital Marmottan, dans le service du Dr Olivenstein, il étudie l'effet bénéfique du « Qi Gong » et de la MTC sur les toxicomanes. Il exporte son savoir aux USA, où les professeurs Benson et M. Leeds de l'université de Harvard, s'intéressent à l'effet de son Qi Gong sur le stress et la dépression. Actuellement, il travaille en Californie au sein de l'université UCLA sur la fibromyalgie.

Le Dr Liu Dong par son approche scientifique rigoureuse souhaite mettre en évidence l'effet thérapeutique de sa méthode. D'autre part, dans ses ouvrages il insiste sur l'importance de la dimension spirituelle et méditative du Qi Gong et de son application en Médecine Traditionnelle Chinoise.

Travaux de recherches

Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (France) Unité de Recherche sur les Rétrovirus et Maladies associées ; Directeur: Jean-Claude Chermann (1991) :
Étude portant sur des échantillons de cellules infectées par le virus du Sida ayant été soumises à des projections de Qi.

Evaluation du pouvoir infectieux des échantillons manipulés et témoin sur cellules mt4 "in vitro"

I. Protocole

1. Méthode
L'évaluation du pouvoir infectieux des 2 échantillons est basée sur l'étude de l'effet cytopathogène du virus HIV1 sur la lignée cellulaire MT4. La lignée MT4 est une lignée de cellules T humaines transformées par le virus HTLV1. Ces cellules sont particulièrement sensibles au virus HIV1 puisque 6 à 7 jours après surinfection par des quantités infimes de virus HIV1, elles montrent un effet cytopathogène important (formation de syncitia) conduisant 50 à 80% des cellules vers la mort.

2. Test MT4
Les cellules MT4 sont incubées à une concentration finale de 3.105 cellules/ml avec des dilutions finales de virus allant de 10-1 à 10-6. L'effet cytopathogène est évalué tous les 3 ou 4 jours pendant 8 jours par l'observation des synticia, parallèlement au témoin non infectées.

II. Résultats

Ils sont donnés au huitième jour après infection.

Légende:
- absence de synticia
+ présence de synticia
++ synticia T ; mort des cellules
Observation à J + 8 (8ème jour après infection)

Dilutions finales de virus 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6
Echantillon Témoin T T ++ ++ + -
Echantillon Manipulé ++ ++ ++ - - -
Cellule Témoin -1 - - - - -

III. Conclusion

Nous observons un retard au niveau de l'apparition des synticia en ce qui concerne l'échantillon " manipulé " par rapport à l'échantillon Témoin correspondant à une diminution de 2 log environ.

Institute of Qi gong Science, Bejing College of Traditional Chinese Medecine, Beijing, Chine (1989).
Etude de l'effet de la projection de Qi sur des souris immuno-supprimées, expériences réalisées en présence du Pr D. Eisenberg de Harvard.
Les résultats ont été publiés dans Chinese Journal of experimental and clinical immunology.

A study of the immune regulation effect of the emitted qi on immunosuppresed animal model

Zhang Li, Yan Xuanzuo, Wang Shuhua, Tao Jundi, Gu Ligan, Xu Yin, Zhou Yong and Liu Dong. (Institute of Qi gong Science, Bejing College of Traditional Chinese Medecine, Beijing, China) Pr David M. EISENBERG, Harvard Medical school has been present at the experience. CHINESE JOURNAL OF EXPERIMENTAL AND CLINICAL IMMUNOLOGY (1989) p. 1-2. Recently, there have been many papers about strengthening of the immune function of an organism by the emitted Qi, but few papers deal with the immune regulation effect of the emitted Qi on immunosuppressed organisms. The present paper reports the immunosuppressed model of mice induced by cyclophosphamide (CY), wich is used to investigate the immune regulation effect of the emitted Qi. In this experiment, NIH mice were divided randomly into three groups; (1) CY group; CY 2 mg/ (20 mg body weight) were administed ip only the first day. (2) CY + emitted Qi group; Besides CY mouse received the emitted Qi 10-15 min/day for 7 days. (3) Control group; Physiological saline 0.1 ml/ (20 mg body weight) was administered only on the first day. Then the thymus index, thymus structure, T cells proliferation and the activity of inter leukin (IL 2) were used to investigate the immune regulation effect of the emitted Qi on the immunosuppressed model of mouse.

The results are as follows:

Firstly, we found the effect of the emitted Qi on mouse thymus: A decline of thymus index was seen after CY was given. The index was obviously lower than that of control group (P < 0.001). It indicated that proper dosage of CY could injure thymus. But the thymus index in CY + emitted Qi group could relieve the thymus injury of the mouse induced by CY. Simultaneously, we found that the emitted Qi also alleviated injury of the thymus structure of the mouse induced by CY. In comparison with the CY group, the group of CY + emitted Qi showed the following variations. The cortex of thymus was thickened (P < 0.001), medulla was thinned (P < 0.05). The number of pyknotic thymocytes obviously decreased, the degenerate or necrotic epithelia-reticular cells and medultary Hassall's corpuscles obviously decreased too (P < 0.001). Secondly, we found the effect of the emitted Qi on the mouse spleen T lymphocyte. It was seen that T cell proliferation rate of Group II was lower than that of the control group (P < 0.01). However, the T cell proliferation rate of Group II was obviously higher than Group I. It indicated that CY could suppress the T cell proliferation of the mouse spleen. But the emitted Qi could relieve the suppression induced by CY. We also found CY could suppress the IL-2 activity of the T cells of the mouse spleen, as compared with the control group (P < 0.01). The emitted Qi could also relieve the suppression induced by CY (P < 0.01). At present, it is generally accepted that Qi Gong could improve immune function, our experiment results also proved that the emitted Qi can induce the biological effect to enhance the cell-mediated immune response of the immunosuppressed of the mouse.